Aucun des hommes arrêtés et des auteurs présumés abattus n’était connu des services de police pour des faits en lien avec le terrorisme, mais certains avaient des antécédents judiciaires pour des faits de délinquance ordinaire. Parmi eux figurent au moins huit Marocains et un Espagnol.
Les quatre suspects ont été présentés au juge mardi matin.
Cinq hommes ont été tués dans la nuit de jeudi à vendredi à Cambrils, après avoir foncé sur un barrage de police installé dans cette station balnéaire.
Ils sont descendus de la voiture, une Audi A3, portant de fausses ceintures d’explosifs et armés de couteaux et d’au moins une hache avant d’être abattus.
Ils habitaient tous à Ripoll et sont Marocains. Un policier a abattu quatre d’entre eux. Le cinquième assaillant est parvenu à poignarder une femme qui succombera à ses blessures, avant de mourir sous les tirs d’un policier.
Younès Abouyaaqoub, 22 ans, né à Mrirt au Maroc mais ayant grandi aussi à Ripoll, a été tué lundi après avoir crié « Allah est grand ».
Abdelbaki Es Satty, qui a vécu plusieurs années à Ripoll où il enseignait le Coran à tous ces jeunes, avait fait de la prison pour trafic de drogue de 2010 à 2014, et a séjourné en Belgique, dans la commune de Machelen près de Bruxelles, « entre janvier et mars 2016 ».
D’autres restes humains ont été retrouvés à Alcanar mais n’ont toujours pas été identifiés.
La police pense que Youssef Aallaa, identifié comme membre de la cellule par la police, a été lui aussi tué dans l’explosion de la maison. Ses restes enfouis sous les décombres doivent encore être formellement identifiés.
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