Le Maroc enregistre un déficit structurel au niveau du stockage des produits pétroliers. En décembre 2016, un rapport de la Cour des comptes révélait que « les stocks de sécurité des produits pétroliers sont marqués par une insuffisance structurelle par rapport au niveau prévu par la réglementation« .
Actuellement, les stocks de sécurité sont « d’environ 47 jours, dont 15 jours circonscrits aux stocks d’exploitation« , peut-on lire dans l’édition du 3 août de L’Économiste, qui cite le ministre de l’Énergie, Aziz Rebbah. Le chiffre de 32 jours de réserves sécurisées reste donc bien en dessous des 60 jours prescrits par la loi.
Le quotidien indique que Rebbah « a annoncé la création d’une commission mixte, composée d’experts de son département, de la Fédération de l’énergie et du Groupement des pétroliers du Maroc« , qui devra « lancer la réflexion sur le développement de plateformes de stockage régionales et de transport des produits énergétiques« .
Au cours de la période 2017-2021, le secteur privé devrait financer à hauteur de 2 milliards de dirhams le renforcement des capacités de réception des combustibles dans le port de Jorf Lasfar.
Des investissements qui permettront d’augmenter de 679.500 m3 la capacité de stockage des produits pétroliers liquides et de 11.800 tonnes celle des gaz de pétrole liquéfiés, soit « 16 jours de réserves supplémentaires » selon L’Économiste.
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