David Lapan, le porte-parole du ministère, a précisé qu’à compter de minuit mercredi toutes les compagnies aériennes, et les 280 aéroports d’où partent des vols vers les Etats-Unis, avaient exécuté la première phase de ces nouvelles mesures de sécurité draconiennes, présentées le 28 juin par les autorités américaines.
Les nouvelles mesures n’ont pas été détaillées publiquement mais comprennent notamment plus de chiens renifleurs, la détection plus fréquente de traces d’explosifs et les tests sur les bagages pour détecter des produits chimiques. Des inspections physiques et électroniques plus fréquentes sont également mises en place.
Ces mesures doivent empêcher d’apporter à bord des avions des produits électroniques piégés. Le 21 mars, les autorités américaines avaient interdit les ordinateurs portables en cabine sur les vols directs vers les Etats-Unis en provenance de 10 aéroports dans huit pays (Maroc, Egypte, Jordanie, Emirats arabes unis, Arabie saoudite, Koweït, Qatar et Turquie).
Des informations recueillies par les services de renseignement américains laissaient entendre que le groupe Etat islamique (EI) tentait de fabriquer un engin électronique piégé. Mercredi, le patron du DHS a révélé que les autorités américaines avaient testé une bombe dissimulée dans un portable et placée dans un avion. « Le résultat est que l’avion a été détruit« , a-t-il affirmé.
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