Une génération traumatisée
Tourné en noir et blanc avec un budget d’à peine plus de 100.000 dollars et des acteurs inconnus, « La nuit des morts-vivants », sorti en 1968, raconte l’assaut d’une ferme isolée par une horde de zombies sortis de leurs tombes à la suite d’une mutation. Inaugurant un nouveau genre cinématographique, le film avait par la même occasion traumatisé une génération qui découvrait ces étranges créatures.
Après son premier chef d’oeuvre, Romero avait connu le succès avec « Creepshow » (1982), mais aussi dans un autre genre avec « Knightriders » (1981) qui retrace l’épopée d’une troupe ambulante de chevaliers-motards.
Personnage incontournable du 7e art, George Romero a influencé de nombreux auteurs et cinéastes qui ont multiplié les hommages après l’annonce de son décès. « Triste d’apprendre que mon collaborateur favori et ami de longue date George Romero est mort. George, il n’y aura jamais personne comme toi« , a twitté l’écrivain Stephen King, maître du roman d’horreur. Le réalisateur Eli Roth a également salué la carrière du cinéaste, notamment pour avoir « fait face au racisme il y a 50 ans« , en confiant le rôle principal de « La nuit des morts-vivants » à un acteur noir, Duane Jones.
Sad to hear my favorite collaborator–and good old friend–George Romero has died. George, there will never be another like you.
— Stephen King (@StephenKing) 16 juillet 2017
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