La séance de questions orales destinées au chef du gouvernement a été dominée par la problématique de la répartition équitable du soutien au développement entre les régions (justice spatiale) et les disparités de développement. Saâd Eddine El Othmani en a profité aussi pour défendre les projets cités dans la déclaration gouvernementale présentée en avril.
« La justice spatiale est un défi qui concerne non seulement le Maroc, mais tous les pays du monde« , a affirmé le chef du gouvernement. Il a toutefois reconnu que « toutes les régions ne bénéficient pas équitablement des efforts de développement fournis par le Royaume: quelques-unes réalisent des taux de développement respectables, tandis que d’autres accusent des retards inacceptables ».
Saâd Eddine El Othmani a promis de remédier à cette problématique « en se basant à une vision à deux axes: l’accélération de la construction de la régionalisation avancée et la production d’un modèle de développement ayant pour objectif l’accomplissement d’une justice spatiale conforme aux spécificités de chaque région ».
Parmi les mécanismes de résorption des disparités de développement entre les régions, le chef du gouvernement a évoqué l’activation du Fonds de mise à niveau sociale et du Fonds de solidarité interrégionale, prévus à l’article 142 de la constitution.
Concernant le secteur de l’éducation, El Otmani a rappelé le recrutement de 24.000 enseignants et cadres pédagogiques, prévu pour la rentrée scolaire 2017.
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