Le hashtag #pik_ya_wlidi a été régulièrement repris sur les réseaux sociaux au cours des dernières 24 heures, et surtout depuis la publication d’un article d’Al Massae. Le quotidien arabophone y rapporte une discussion entre l’un des manifestants du Hirak d’Al Hoceima et le juge d’instruction chargé de son affaire lors d’une audience tenue le 4 juin.
« Le juge d’instruction a eu des difficultés à comprendre les réponses des détenus qui, à chaque fois qu’ils entendaient les accusations dont ils faisaient l’objet, se tournaient vers leur avocat pour dire en rifain: « nous on a fait ça ?« , raconte le journaliste d’Al Massae. « L’un des jeunes détenus a réussi à détendre l’atmosphère dans la salle en déclarant au juge après avoir entendu les chefs d’accusations le visant: pik ya wlidi« . Une interjection qui serait l’équivalent du « pchakh » utilisé dans le jargon rbati et casablancais.
Depuis le 4 mai, et son apparition dans les trending topics de Twitter, l’expression est utilisée par les internautes pour commenter l’actualité concernant le Hirak du Rif ainsi que d’autres sujet faisaint polémique.
هو : #علاش_عليوة_مارجعش_للحبس ؟
أنا : #pik_ya_wlidi— ??? (@samchaouki) June 4, 2017
#pik_ya_wlidi pour un état de droit #Maroc #rif #zafzafi
— Bazwi Mahmoud (@BazwiM) 5 juin 2017
شي حد يشرح لينا هاد العبارة العميقة#pik_ya_wlidi
— Asmae Benlarbi (@Asmaeben7) 4 juin 2017
نعم لا تعليق على ثقل هذه التهم الىما قاله ناشط الحراك الشعبي للقاضي « بيك اوليدي » #pik_ya_wlidi
— RAMSISSE BOULAYOUN (@ramsisboulayoun) 4 juin 2017
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