À Fès, six médersas restaurées ont été présentées au public lors d’une cérémonie officielle en présence du roi et d’un panel d’officiels.
Le patrimoine historique remis au goût du jour. Lors d’une cérémonie officielle à la bibliothèque Al Quaraouyine de Fès, Mohammed VI a pu constater la restauration des six anciennes médersas de la ville. Irina Bokova, directrice générale de l’Unesco, Abdulaziz Othman Altwaijri, directeur général de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Isesco), ainsi que plusieurs conseillers royaux et membres du gouvernement étaient présents.
C’était un honneur de visiter les trois médersas rénovées dans la médina de #Fès avec sa majesté le Roi Mohammed VI #PatrimoineMondial pic.twitter.com/M20g6fahdh
— Irina Bokova (@IrinaBokova) 24 mai 2017
Construites aux XIIIe et XIVe siècles, ces écoles coraniques ouvriront prochainement leurs portes aux étudiants de l’université Al Quaraouyine. Au-delà du caractère académique, ces rénovations symbolisent la réhabilitation d’un des joyeux de la capitale spirituelle.
Tourisme, hébergement et enseignement de qualité
Dotées d’une centaine de lits chacune, les médersas Mohammedia, Seffarine et Bou Inania accueilleront prochainement les élèves. La médersa de Sahrij enseignera la calligraphie arabe. Quinze étudiants ont déjà entamé cette formation avec l’encadrement d’experts de l’Académie des arts de Casablanca et d’autres opérants dans la ville de Fès.
Cette réhabilitation permettra également d’héberger les oulémas en charge de l’enseignement dans la médersa de Mesbahiya. Par ailleurs, les touristes pourront visiter la médersa de Bou Inania à des heures déterminées de la journée.
De nouveaux cursus
La cérémonie était aussi l’occasion d’annoncer un nouveau cycle d’enseignement à l’université Al Quaraouiyine: le cycle de la haute alimiya. Il permettra l’accès à l’université aux étudiants titulaires du baccalauréat, et capables de mémoriser intégralement le coran.
Lors de son passage à Fès, le roi a également visité l’observatoire Dar Al Mouaqqit. Un savant y scrute le croissant lunaire afin d’établir avec précision le calendrier des horaires de prière. Il fait également office de musée pour d’anciens instruments astronomiques marocains et arabes. Autant d’éléments historiques qui font la richesse de la ville, comme du pays.
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