Le Conseil national des droits humains (CNDH), à travers sa représentation locale à Al Hoceima-Nador, s’est dit prêt à jouer un rôle d' »intermédiation » entre les manifestants et les autorités, apprend-on dans un communiqué de cette instance.
Le CNDH rappelle un communiqué publié le 15 mai par le mouvement contestataire dans lequel les manifestants se disent prêts à ouvrir le dialogue si une demande officielle est émise dans ce sens. L’instance se dit prête à « ouvrir ses portes pour l’organisation de rencontres dans son siège à Al Hoceima ou dans tout autre endroit choisi par les deux parties« , pour « éviter le recours à la force et à maintenir le calme » dans la ville.
Al Hoceima vit, depuis l’émoi suscité par la mort en octobre 2016 du poissonnier grossiste Mouhcine Fikri, au rythme de manifestations à caractère socio-économique. Interpellés par certains slogans jugés séparatistes, les partis de la majorité ont haussé le ton face aux manifestants cette semaine, mettant notamment en garde contre « l’instrumentalisation » de revendications légitimes. En réaction, les leaders de la contestation ont démenti toute velléité séparatiste, et ont appelé à de nouvelles manifestations. Une manifestation est prévue ce jeudi à 18h.
Lire aussi: Calme et quiétude à Al Hoceima en attendant la manifestation du soir
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer