Pour sa sixième édition, le festival maghrébin du film d’Oujda a choisi pour thème « la culture comme locomotive de développement ». Dix-sept productions (six films marocains, cinq films algériens, trois films tunisiens, un film libyen, un film mauritanien et un film tuniso-mauritanien) abordent ce thème, avec en toile de fond « la caractéristique de ce festival qui est l’identité maghrébine« , nous explique Khalid Sli, président du festival.
L’Étoile d’Alger
Le film de Rachid Benhadj, retrace l’histoire de Moussa, jeune Algérien, qui rêve de devenir le Michael Jackson de son pays. Moussa est prêt à mourir pour son art, le chant, qui inspire le mépris à la plupart de ses compatriotes.
Mohamed le prénom
La Marocaine Malika Zairi aborde le thème de l’intégration européenne lorsqu’on porte un prénom arabe. Mohamed le prénom raconte l’histoire d’un jeune garçon de 6 ans qui explique, à travers quelques anecdotes, pourquoi il a du mal à porter son prénom.
Demain dès l’aube
Le réalisateur tunisien Lotfi Achour revient sur un épisode charnière de l’histoire récente de son pays. Le film se déroule entre 2011 et 2014, en pleine révolution du jasmin. Ce thriller dramatique raconte les parcours croisés de trois personnages que tout oppose, mais que la révolution du 14 janvier 2011 va réunir lors de cette fameuse nuit où le régime de Ben Ali est tombé.
Le Hasard
Le réalisateur Osama Rezg s’intéresse à la question de l’exclusion et de la marginalisation de certains Libyens après la révolution. Son film met en scène certains de ses compatriotes dans la Libye post-Kadhafi. Le réalisateur interroge l’avenir de la révolution libyenne, entre autres.
Notons que deux films seront projetés hors compétition. Il s’agit de Reflection du réalisateur omanais Matiham Al Musawi, et de Bande de canailles, de l’Allemand Veit Helmer.
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