Mohammed VI avait pourtant reçu le 6 janvier une invitation du roi Abdallah II de Jordanie, remise par le ministre des Affaires étrangères Nasser Judeh pour assister au Sommet où il ne s’est pas rendu depuis 2005. Abdallah II s’est ensuite déplacé en personne, lors d’une visite officielle au Maroc du 22 au 24 mars pour réitérer l’invitation. « Le roi Abdallah et le roi Mohammed VI ont échangé au sujet des principaux points de l’ordre du jour, notamment le processus de paix et Jerusalmem, la réconciliation nationale iraquienne, l’évolution en Syrie et en Libye et les efforts pour combattre le terrorisme. […] Le roi marocain a quant à lui souligné l’importance de tenir ce Sommet arabe en Jordanie, compte tenu des conflits en cours dans la région qui imposent une position arabe unie et des solutions politiques à ces crises », rapportait le quotidien anglophone The Jordan Times dans son édition du 24 mars.
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La participation de Mohammed VI n’avait certes pas été confirmée officiellement. Néanmoins, Le360.ma, LeDesk.ma et Akhbar Al Yaoum notamment annonçaient que l’invitation avait été accueillie favorablement par le roi. Par ailleurs, l’an dernier le Maroc devait accueillir le sommet, mais il avait finalement annulé l’organisation arguant que « les conditions objectives pour garantir le succès d’un sommet arabe, à même de prendre des décisions à la hauteur de la situation et des aspirations des peuples arabes, ne sont pas réunies« . Cette année, en revanche, Salaheddine Mezouar avait salué « le climat positif et l’esprit d’entente qui marquent les travaux du 28e Sommet arabe« .
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What to expect from the Arab summit https://t.co/EUTXN5cafc pic.twitter.com/4bXVSflxzh
— Al Jazeera English (@AJEnglish) March 29, 2017
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