Aziz Akhannouch sera-t-il nommé à la tête d’un super-ministère de l’Économie? Moulay Hafid Elalamy va-t-il hériter des Transports? Se dirige-t-on vers la suppression pure et simple du ministère de la Communication, comme l’assure notre confrère Ledesk.ma? S’agira-t-il d’un exécutif d’une trentaine de portefeuilles, comme avancé par notre confrère Alyaoum24?
Pour l’heure, les sources proches des négociations contactées par Telquel.ma naviguent entre mutisme et prudence. Elles avancent que les négociations sont encore à leur début, et qu’elles se heurtent aux desiderata des partis politiques. « La seule information sûre que je peux vous donner, c’est qu’une réunion de la commission des programmes s’est tenue ce matin au siège du PJD en présence de représentants de tous les partis », nous assure-t-on.
Au PJD, on nous assure que c’est Saad Eddine El Othmani qui assure exclusivement les négociations. « C’est top secret, rien ne filtre« , nous confie un responsable du parti. Ce dernier rappelle la sortie d’El Othmani, qui avait assuré que la formation du gouvernement pourrait prendre « une semaine à dix jours« . « Il y a tout d’abord les discussions sur l’architecture générale du gouvernement. Par la suite, la question des pôles sera abordée et ce n’est qu’après cela que la question des noms se posera« , nous assure un dirigeant à l’USFP.
Ce dernier nous dit sa préférence pour « un gouvernement resserré pour davantage d’efficacité, organisé en pôles ». Mais, ajoute-t-il, cette ambition se heurte à la realpolitik et à la « nécessité de satisfaire six partis politiques tout en répondant aux besoins urgents et aux priorités qui sont le redressement de l’économie et la mise à niveau de l’éducation« .
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