Des airs de saudade (mélancolie nostalgique) et de passion tragique souffleront sur Rabat les 20 et 21 avril avec le Festival Fado, musique traditionnelle portugaise. Pour cette première édition, les organisateurs ont choisi d’introduire l’histoire du fado au public marocain. Au programme, des concerts, mais aussi des conférences, des projections cinématographiques et une exposition.
Côté musique, le Festival Fado met à l’honneur une nouvelle génération de cet art ancestral lusitanien qui fait également des émules en Espagne voisine. La chanteuse Carminho, étoile montante du fado au pays de Cristiano Ronaldo, sera de la partie. Elle se produira le 20 avril au théâtre Mohammed V de Rabat. Le lendemain c’est Luís Guerreiro, guitariste de talent, qui donnera un aperçu de son talent. Il sera accompagné de deux chanteurs de talents Maura (17 ans) et Rodrigo Costa Felix (45 ans).
Rui Vieria Nery, l’un des fins spécialistes du fado, donnera une conférence sur l’histoire de cet art. Le chanteur Rodrigo Costa Felix animera une discussion sur les « Casas de Fado », ces espaces dédiés à ce type de musique qui figure au patrimoine immatériel de l’humanité par l’UNESCO.
Le festival sera également l’occasion de diffuser deux films consacrés à deux figures de cette musique populaire. Le premier, intitulé « Com que voz« , retrace l’histoire d’Alain Oulman, compositeur de fado persécuté par le régime de Salazar. Oulman est notamment célèbre pour avoir collaboré avec celle qu’on surnomme la reine du Fado Amalia Rodrigues.
Le second film projeté, intitulé « Mísia a voz do fado« , est un documentaire consacré à la carrière de la célèbre chanteuse Mísia, devenue reine du fado suite à la disparition d’Amalia Rodrigues.
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