Quelques jours après les affrontements qui ont opposé les forces de l’ordre et des manifestants à Al Hoceima le 5 février dernier, la tension semble être retombée. Un dialogue s’amorce entre le ministère de l’Intérieur et les représentants du mouvement populaire né dans le sillage des manifestations en soutien à Mouhcine Fikri, le grossiste de poisson mort broyé le 28 octobre 2016 par le mécanisme d’une benne à ordure.
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Dans un communiqué publié le 8 février par sa cellule de communication, le mouvement se dit favorable à « toute initiative sérieuse et responsable« , précisant que « le dialogue est une méthode civilisée pour concrétiser ses revendications« .
Cherki Drais, ministre délégué à l’Intérieur, s’était réuni avec les instances élues d’Al Hoceima au lendemain des affrontements pour discuter des troubles qui ont agité la ville. Selon Faissal Aoussar, membre de l’Association marocaine des Droits de l’Homme (AMDH), et qui a pris part aux manifestations, « des élus présents dans la réunion auraient proposé l’ouverture du dialogue avec le mouvement, une idée que Cherki Drais a approuvée ». Toutefois d’après la même source, « aucune invitation officielle au dialogue n’a été formulée pour le moment« .
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