Rappelons que le bras de fer entre le gouvernement et le mouvement des enseignants stagiaires remonte à juillet 2015. La coordination s’opposait à la promulgation de deux décrets par le ministère de l’Éducation nationale. Le premier mettait un terme à l’intégration automatique des professeurs stagiaires dans la fonction publique après la fin de leur formation. Le second réduisait de moitié la bourse des enseignants stagiaires. Celle-ci passe ainsi de 2 454 à 1 200 dirhams.
Le torchon brûle de nouveau entre les enseignants stagiaires et le ministère de l’Éducation nationale. Les premiers menacent de réinvestir la rue pour défendre la cause de 150 enseignants stagiaires qui ont été recalés lors d’une épreuve d’admission dans la fonction publique. Un échec que la coordination qualifie d' »élimination« . Elle se dit prête à « reprendre toutes les formes de lutte jusqu’à ce que tous les stagiaires de la promotion soient embauchés » dans un communiqué publié le 22 janvier.
Les enseignants stagiaires prévoient une marche nationale à Rabat le 29 janvier prochain, à laquelle participeront également les syndicats et Adl Wal Ihssane. La coordination a par ailleurs appelé les médiateurs qui ont assisté à la signature des accords des 13 avril et 21 avril 2016 « à assumer leurs responsabilités en tant que garants de la mise en œuvre de ces accords« .
Les accords prévoyaient la reprise par les enseignants stagiaires de la formation théorique, le déroulement d’un examen de fin d’études en décembre dernier et un concours pour le recrutement direct en janvier 2017, suite auquel l’ensemble des enseignants stagiaires seraient affectés à leurs postes de travail avant le premier février.
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