Le creusement du déficit est imputable à l’accroissement des importations de biens (+34,8 milliards de dirhams) atténué toutefois par la légère hausse des exportations (+4,6 milliards de dirhams).
Le taux de couverture, quant à lui, se situe à 54,7% au lieu de 58,6% en 2015. Il faut cependant rappeler que ce taux s’améliore de 3,7 points comparativement à la moyenne des cinq dernières années (2011-2015).
Après une baisse en 2015 de près de 5%, les importations atteignent 407 milliards de dirhams en 2016 contre 372,2 milliards de dirhams une année auparavant (+9,3%). Ce résultat s’explique par l’augmentation des achats de biens d’équipement (+25,7 milliards de dirhams), de produits finis de consommation (+10,6 milliards de dirhams), de produits alimentaires (+8,9 milliards de dirhams) et de demi produits (+4,3 milliards de dirhams). En revanche, les approvisionnements en produits énergétiques (-11,7 milliards de dirhams) et en produits bruts (-3 milliards de dirhams) se replient.
Les métiers mondiaux boostent les exportations
Parallèlement à l’augmentation des importations, les exportations n’ont connu qu’une hausse de 2,1% en 2016 après une progression de 8,6% en 2015. Cette évolution est imputable à la bonne performance des exportations des métiers mondiaux dont l’automobile (+5,6 milliards de dirhams), l’aéronautique (+1,2 milliards de dirhams) et l’électronique (+0,8 milliards de dirhams).
De même, les ventes du secteur textile et cuir (+2,2 milliards de dirhams) et celles des secteurs de l’agriculture et de l’agro-alimentaire (+2,1 milliards de dirhams) s’inscrivent également en hausse. Toutefois, ces hausses ont été en partie atténuées par la baisse des ventes de phosphates et dérivés (-5,4 milliards de dirhams en 2016).
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