Le géant italien de l’énergie Enel green Power vient d’annoncer la finalisation d’un green-bond d’une valeur de 1,2 milliard d’euros, annonce L’Économiste dans son édition du 12 janvier. Ce fonds « devrait permettre à l’énergéticien de soutenir le financement du développement de ses activités ». Enel ne détaille pas où iront ces financements, mais l’Economiste avance que le Maroc où l’entreprise est présente pourrait être concerné: « Le Maroc, où le groupe italien vient de remporter de nouveaux contrat, fait partie en effet de ces nouveaux marchés sur lesquels Enel mise gros », se contente d’écrire le quotidien économique.
La société, note toujours le quotidien, est partie prenante du méga-projet éolien intégré de 850 MW remporté l’année dernière au sein d’un groupement mené par Nareva Holding. Avec cette levée de fonds, le groupe italien est bien parti pour lancer ses parcs éoliens. Leur mise en service devrait s’opérer progressivement entre 2017 et 2020.
Enel Green Power devrait lancer début 2017 le chantier d’un parc éolien dans le sud du royaume, pour une mise en service prévue en 2018, selon les engagements contractuels. Le projet est « aujourd’hui ralenti par les autorisations du gestionnaire public du réseau électrique national, l’ONEE en l’occurrence« , relève cependant L’Économiste.
Pour rappel, le groupe italien contrôle depuis 2007, Energie électrique de Tahaddart (EET), une société d’exploitation de la centrale électrique éponyme.
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