Le parti d’Ilyas El Omari redonne de la voix. Les bureaux politique et fédéral du PAM se sont réunis le samedi 7 janvier à Tanger pour étudier un certain nombre de rapports d’évaluation réalisés en interne, dont l’un relatif aux législatives du 7 octobre dernier. Pourtant, le communiqué publié sur le site officiel du parti à l’issue de cette réunion insiste sur « la dangerosité de ce qui marque la vie politique et partisane nationales ». Le parti au tracteur s’inquiète du climat de « défiance« , de « récrimination« , et de la « détérioration du niveau du débat » sur la scène politique marocaine.
Autant de maux que la deuxième force politique du parlement impute directement au chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, qu’elle accuse de semer « la zizanie et la confusion entre les partis« . « Une première historique dans notre pays qui a pourtant connu d’autre périodes de crises politiques« , relève le communiqué.
Pour l’état-major du PAM, l’attitude du chef du gouvernement « encourage l’aversion politique » et sert des « intérêts que seuls les bénéficiaires de cette situation connaissent au lieu de servir l’intérêt suprême de la nation« .
En clair, le PAM impute directement le retard constaté dans la formation du futur gouvernement à Abdelilah Benkirane, et appelle à accélérer les choses afin de « dépasser l’état de vacance constitutionnelle dont souffrent un certain nombre d’institutions publiques« . Le Parti rappelle au passage qu’il n’est « pas concerné par les tractations en cours« . Dans son communiqué, le PAM condamne aussi « ceux qui font l’apologie de la haine et du terrorisme à travers les réseaux sociaux« .
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