Omar Jazouli, l'ex-maire de Marrakech condamné à un an de prison avec sursis

Omar Jazouli, l'ancien maire de Marrakech a écopé d'un an de prison avec sursis et d'une amende de 20 000 dirhams pour « dilapidation de l’argent public et usage de faux documents officiels ».

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L’ancien président du Conseil communal de Marrakech, Omar El Jazouli, a été condamné le 29 décembre à « un an de prison avec sursis et à une amende de 20 000 dirhams » par la Cour d’appel de Marrakech, rapporte la MAP. L’ancien chef de la division économique et sociale du conseil communal et un autre fonctionnaire de la commune, reconnus complices, ont écopé de la même peine.

L’ex-maire de Marrakech, le premier vice-président et trois autres cadres du Conseil communal de la ville étaient poursuivis par le procureur général de Marrakech pour « dilapidation de fonds publics, falsification de documents officiels et obtention de privilèges d’une institution qu’ils gèrent » précise la MAP.

Contacté par Telquel.ma, l’ex-président du Conseil de la ville de Marrakech n’a pas souhaité faire de commentaire. L’affaire a été révélée par le rapport 2010 de la Cour de comptes. Selon le document ( page 378-379), « il a été constaté une exagération des dépenses réservées à l’hébergement, restauration et réception dans les différentes rubriques budgétaires du chapitre « administration générale ». Le montant annuel de ces dépenses a dépassé un million de dirhams ».

19 personnes, dont un chef d’État africain ont bénéficié de ces largesses

Ces dépenses, selon le rapport « englobent les frais d’hébergement du président de la Région dans des hôtels en dehors de la ville de Marrakech, chef-lieu de la Région, et même à l’étranger. (…) La Région a pris en charge, à plusieurs reprises, les frais d’hébergements de personnes qui lui sont étrangères et parfois en période estivale ».

Omar Jazouli est suspecté d’en avoir fait bénéficier un certain nombre de personnes. Mohamed El Ghalloussi, membre de l’Association marocaine pour la protection des biens publics, expliquait en mai 2015  à nos confrères de Médias24 que « ces largesses ont concerné 19 personnes, dont un chef d’État africain, des journalistes ou encore des professeurs d’université  ainsi qu’un inspecteur du ministère de l’Intérieur ». Ce dernier a notamment bénéficié d’un séjour dans un hôtel de luxe qui aurait coûté près de 220 000 dirhams au contribuable selon la même source.

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