Ce lundi 26 décembre, le magnat de la finance Othman Benjelloun s’est fendu d’une sortie médiatique intrigante et au ton pour le moins officiel. Faisant le bilan de l’année 2016 en sa qualité de « citoyen et de figure économique marquante, ici et au-delà des frontières », écrit la MAP qui relaye les déclarations du président de BMCE Bank of Africa: « le Maroc se distingue d’une manière claire et nette, dans le paysage géopolitique, continental, méditerranéen et arabe, et les réformes multidimensionnelles engagées sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI ». Et d’ajouter, «le Maroc dispose d’un atout considérable que sont ses institutions constitutionnelles et à leur tête, notre Souverain».
Benjelloun estime que « dans d’autres circonstances, l’absence d’un gouvernement, issu d’élections législatives (…) aurait pu constituer un handicap majeur pour la conduite des affaires de ce pays», or au Maroc «il n’y a nullement de vacance d’institutions, bien que le retard dans la constitution du gouvernement soit regrettable ».
Le patron de FinanceCom en veut pour preuve « l’implication personnelle assidue » du souverain et ses « intenses activités » menées depuis plus de trois mois, depuis la proclamation des résultats des élections législatives du 7 octobre dernier. « Ces initiatives royales sont autant d’exemples encourageants et stimulants pour l’ensemble des opérateurs économiques et les citoyens de ce pays pour que le Maroc demeure un havre de paix, de sérénité et de stabilité », affirme Benjelloun, qui espère contribuer, ainsi, à rasséréner ceux qui œuvrent au progrès des entreprises et organisations de ce pays, conclut-il.
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