Dimanche 25 décembre, des milliers des personnes ont marché à Rabat contre l’expropriation du siège historique de l’UNEM par l’État. Une manifestation qui a connu la participation de plusieurs figures de la gauche, des syndicalistes, des étudiants ainsi que des militants associatifs. La marche a été organisée par une commission de suivi de l’affaire composée d’Abderrahmane Benameur, leader du parti d’avant-garde démocratique et socialiste (PADS), Mohamed Ouafi, membre du bureau politique du Parti socialiste unifié (PSU), Jalil Tolaimate, ancien leader de l’UNEM et de l’Union socialiste des forces populaires.
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La marche qui a démarré à 10 heures du matin de Bab El Had à l’ancienne Medina de Rabat, a traversé boulevard Mohammed V, en passant par le Parlement. Les organisateurs ont décidé finalement de terminer la manifestation au siège de l’UNEM, pour « la symbolique historique du lieu et pour permettre aux jeunes participants de visiter ce local oublié », nous explique Mohamed Boubekri.
Le siège de l’UNEM, situé au quartier des orangers à Rabat fait l’objet d’une action en justice déclenchée le 15 mars par le ministère de la Jeunesse et des sports contre le président du 16e et dernier congrès de l’UNEM, Mohamed Boubekri. Le gouvernement veut exproprier le siège du syndicat estudiantin, juridiquement inactif depuis le 25 décembre 1981, suite à son interdiction sous le règne de Hassan II. Le prochain procès se tiendra le 28 décembre.
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