Le business des industriels bat de l’aile

Selon la dernière note de conjoncture publiée par Bank Al-Maghrib, les industriels ont du mal à écouler leurs produits sur le marché. Et c’est la filière chimique qui est la plus impactée par la déprime de l’activité industrielle.

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Rien ne va plus pour l’industrie. Selon la dernière note de conjoncture publiée par Bank Al-Maghrib, les industriels ont du mal à écouler leurs produits sur le marché. Et c’est la filière chimique est la plus impactée par la déprime de l’activité industrielle. «Les ventes auraient reculé aussi bien sur le marché local qu’étranger et les commandes globales se seraient améliorées avec toutefois un carnet de commandes qui serait resté à un niveau inférieur à la normale», explique l’Institut d’émission, suite à son enquête mensuelle de conjoncture du mois de novembre.

Dans le détail, la stagnation de la production recouvre une baisse dans la Chimie et parachimie, une stagnation dans l’Agroalimentaire tandis que dans les autres branches, la production aurait enregistré une amélioration par rapport au mois précédent. « S’agissant des ventes, leur baisse serait en relation principalement avec la branche Chimie et parachimie, alors qu’elles se seraient améliorées dans le Textile et cuir et dans la Mécanique et métallurgie et stagné dans l’Agroalimentaire », commente Bank Al-Maghrib.

L’industrie chimique à la traine

Par sous-branche, les ventes auraient diminué dans l’industrie textile ainsi que dans la métallurgie et augmenté dans la fabrication d’autres produits minéraux non métalliques. Par destination, le repli des ventes locales concernerait l’ensemble des branches d’activité à l’exception du textile et cuir où elles auraient connu une amélioration, tandis que la baisse des expéditions à l’étranger traduit le repli enregistré dans la chimie et parachimie.

Côté perspectif, les industriels s’attendent globalement pour les trois prochains mois, à une hausse de la production et des ventes et ce, pour l’ensemble des branches d’activité. Toutefois, près du tiers des chefs d’entreprises indiquent ne pas avoir de visibilité quant à l’évolution future de la production et des ventes. Ces prévisions tiennent du fait que les industries agroalimentaires, de textile et mécanique anticipent pour le prochain trimestre une amélioration de la production et des ventes aussi bien locales qu’à l’étranger. Seule la filière chimique aurait du mal à sortir de son marasme. Et pour cause, plus de la moitié des industriels dans cette branche indiquent ne pas avoir de visibilité quant à l’évolution future de la production et des ventes.

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