Il était le grandissime favori: Cristiano Ronaldo a raflé son quatrième Ballon d’or lundi 12 décembre, devant son éternel rival Lionel Messi et le Français Antoine Griezmann, après une incroyable année, marquée par son nouveau sacre en Ligue des champions avec le Real Madrid et un premier titre pour le Portugal à l’Euro-2016. C’est « la confirmation que sa carrière, placée sous le signe du dévouement, de la persévérance, de la solidarité, du talent et de l’humilité, l’a mené à un niveau jamais atteint dans le football portugais et mondial » a estimé, pour sa part, le président de la Fédération portugaise, Fernando Gomes.
Le mode de désignation du Ballon d’Or a changé cette année. Ce n’est plus la Fifa qui remet le trophée mais le journal France Football, comme par le passé, après le vote de journalistes de 173 pays. Le résultat est le même qu’en 2008, 2013 ou 2014. Ronaldo, 31 ans, décroche pour la quatrième fois la prestigieuse récompense.
Au palmarès, il reste derrière Lionel Messi, ce qui doit sans doute agacer le Portugais, redoutable compétiteur. Son rival du FC Barcelone et de l’Argentine a en effet été sacré à cinq reprises (2009, 2010, 2011, 2012, 2015). Mais, même si Messi a remporté le doublé coupe-championnat d’Espagne avec le Barça, Ronaldo s’est illustré, lui, sur la scène européenne. Le 28 mai, CR7 a remporté la troisième Ligue des champions de sa carrière, la deuxième avec le Real (2014 et 2016), pour compléter celle glanée avec Manchester United (2008). Ronaldo a terminé meilleur buteur de l’épreuve pour la quatrième saison consécutive, avec 16 buts en 12 matchs, et il détient toujours le record de buts inscrits dans la compétition européenne (96 en comptant les tours préliminaires).
Surtout, moins de deux mois plus tard, un 10 juillet au Stade de France, le capitaine portugais a gagné le premier trophée international de l’histoire de son pays, l’Euro-2016 face à la France, grâce à un petit but d’Eder dans les arrêts de jeu. Tout cela dans un scénario incroyable pour lui. Une sortie sur blessure, en larmes, dès la 25e minute. Puis son retour sur le bord du terrain, pour haranguer les siens et donner les consignes, tel un entraîneur.
(Avec AFP)
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