Najat Aatabou diva des hauteurs de l’Atlas n’a pas la langue dans sa poche. Elle le prouve, encore une fois, en publiant une vidéo coup de gueule, datée du 21 novembre. La chanteuse accuse les autorités locales de Khémisset de l’écarter du festival provincial de la culture et des arts authentiques de Khémiset, prévu pour le 30 novembre. Le motif de cette mise à l’écart ? Les positions critiques de la chanteuse envers les autorités de la ville.
« J’ai appris que les organisateurs disaient que je demandais un cachet de 400 000 dirhams contre ma participation au festival. Vous n’avez pas honte de proclamer une chose pareille ? » a-t-elle dit, l’air remonté. Aatabou, qui a grandi à Khémisset, explique qu’elle n’a pas été invitée à ce festival « à cause de (s)a sortie médiatique où elle dénonce les dysfonctionnements que connaît la ville ».
« Khémisset c’est ma ville, c’est ma terre, et quand j’y vais et que je constate que rien n’a changé, je trouve que ce n’est pas normal » a déclaré la chanteuse avant de fustiger les autorités locales : « les autorités ne pensent pas à cette ville. Que faites-vous de l’argent qui vous est alloué ? ». Dans sa vidéo, la chanteuse pointe le manque d’infrastructures économiques (usines), d’éducation (facultés) et de loisirs (jardins). « Et vous voulez que je me taise ? » fulmine-t-elle.
Du côté des organisateurs, Mounaim Chaif, DG d’H&M Events s’explique. « C’est un comité artistique, constitué par les autorités, qui a élaboré la programmation du festival » précise-il. Il nous raconte qu’au cours d’une réunion « une personne a affirmé avoir contacté Najat Aatabou et qu’elle a demandé un cachet faramineux. Mais je ne peux pas vraiment infirmer ou confirmer l’information car je ne fais qu’exécuter » tranche Mounaim Chaif.
https://www.youtube.com/watch?v=kEGKcN2Tye8&t=27s
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