Une vidéo du chanteur marocain populaire Saïd Senhaji, nu, en compagnie d’autres personnes lors d’une soirée privée, fait le tour des réseaux sociaux. L’artiste a réagi à la publication de cette séquence en expliquant, sur sa page Facebook, qu’il a été victime d’un chantage.
« Les circonstances de l’enregistrement de cette vidéo me sont étrangères. 80 % de son contenu est monté. Aujourd’hui, je parle pour défendre la dignité de mes enfants. Celui qui a filmé cette vidéo n’avait qu’un seul objectif : me faire chanter » a t-il déclaré.
Il ajoute que ses managers ont été approchés, il y a plusieurs années, par la personne qui avait en sa possession cette vidéo et « qui comptait l’utiliser dans son entreprise d’extorsion ». « J’ai payé 30 000 dirhams pour récupérer le CD, qui avait été détruit », explique Senhaji.
Sauf que, visiblement, l’auteur de la vidéo a continué à rançonner l’artiste marocain qui, lassé de la situation, a fait appel à la police. « Le maître-chanteur a été arrêté par la police il y a deux ou trois jours » a-t-il affirmé.
S’adressant à son public, le chanteur s’est fendu en excuses : « Je vous demande pardon. J’ai deux filles adolescentes, scolarisées, âgées de 15 et 12 ans. J’ai peur pour elles. Je n’en peux plus du chantage et je ne suis pas ici pour proclamer mon innocence » a-t-il conclu son message.
L’annulation d’un contrat à l’origine du chantage
Le manager du musicien, Imad Ennajlani, a précisé au site Alyaoum24 que « l’affaire est actuellement entre les mains de la police de Tétouan. L’un des maîtres-chanteurs impliqués dans cette affaire a été appréhendé ».
Selon nos confrères du 360, qui expliquent avoir contacté son entourage, l’artiste aurait été victime de la vengeance d’un client en colère qui n’a pas digéré le fait que l’artiste marocain ait annulé un contrat d’animation de concerts pour en signer un autre plus juteux. Le maître-chanteur a donc décidé lors de cette fameuse soirée de filmer le chanteur.
Senhaji, ayant pris connaissance de l’existence de cette vidéo, a proposé une somme pour éviter qu’elle soit diffusée. Mais les négociations n’ont pas abouti, parce que le maître-chanteur demandait plus que la somme proposée par le musicien et proposait envoyer un intermédiaire pour le rencontrer à Tanger, rapporte Le 360.
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