Article sponsorisé par Groupe Banque Populaire
Concilier climat et développement, voilà la grande gageure de ce 21ème siècle. Un défi qu’il faudra absolument relever pour assurer la pérennité de la Terre et des hommes.
La vertigineuse accélération du dérèglement climatique, au cours de ces dernières années, influe directement sur le développement. L’humanité se retrouve, de ce fait, devant un choix cornélien : préserver les ressources naturelles menacées d’extinction ou assurer les progrès du développement intimement liés à l’exploitation de ces mêmes ressources ?Une question qui se pose avec acuité à la veille de la tenue de la 22ème Conférence des Parties (COP22) à Marrakech, présentée comme une formidable opportunité pour passer à l’action. Ce rendez-vous planétaire peut, en effet, aider à stimuler la transformation économique de l’Afrique, en mettant en œuvre toutes les solutions et initiatives conçues pour l’agriculture, l’énergie, la mobilité, le bâtiment, la finance climat et bien d’autres secteurs, au Maroc et partout ailleurs.
Il faut dire que les catastrophes naturelles ont coûté au monde 90 milliards de dollars en 2015. Le réassureur allemand Munich Ré estime à 350 milliards de dollars les dégâts causés par les catastrophes naturelles en 2010. Selon les experts, cette intensification des aléas naturels est une des nombreuses conséquences du changement climatique auquel il convient de s’adapter et d’en atténuer les dommages.
Or, les coûts de l’adaptation au changement climatique, selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), pourraient atteindre 150 milliards de dollars par an en 2025/2030, et entre 250 et 500 milliards en 2050. C’est dire que les besoins dépassent de loin les ressources disponibles. Et le manque de financement constitue une contrainte de poids.
C’est là l’enjeu majeur auquel doivent répondre les acteurs financiers (banques, assurances, sociétés de gestion). Ces derniers, pour relever le défi du réchauffement climatique, demandent que les Etats créent les conditions adéquates sur les plans réglementaire, comptable et fiscal, tant au niveau national que sur la scène mondiale, notamment en établissant un prix du carbone.
La problématique du climat et ses répercussions néfastes sur le développement imposent désormais un engagement sans faille et à tous les niveaux. Cela exige, également, le déploiement de trajectoires de développement nouvelles pour assurer la transition énergétique et écologique espérée par tous. Le but étant de réduire la vulnérabilité des pays (notamment africains et insulaires) aux risques du changement climatique tout en mettant en place des stratégies de développement résilientes et de nouveaux relais de croissance.Ce sont autant de synergies à même d’insuffler des politiques climatiques responsables et un développement durable, car il va sans dire que la gestion des changements climatiques se doit d’être intégrée dans un programme de développement sobre en carbone. C’est vital.