La mauvaise nouvelle est dans le titre. Le monde dont on rêve n’existe pas. Puis dans le pitch. Dans son dernier long métrage, le réalisateur marocain installé aux États-Unis Ayoub Qanir raconte l’histoire d’un vieux chamane qui va tenter de tout mettre en œuvre pour sauver la vie de son petit-fils empoisonné. Après Artificio Conceal et Human After All, c’est dans les steppes mongoles qu’il emmène le spectateur.
En partenariat avec la Croix-Rouge, il signe un film produit avec deux réalisateurs mongols, qu’il souhaite « fidèle à la culture asiatique ». « Je suis fasciné par l’Asie de l’Est depuis toujours. Ma passion pour les films asiatiques comme Ghost in the Shell, Akira ou le récent Paprika a construit mon univers cinématographique. Des films comme 7 ans au Tibet, Kundun ou encore le magnifique travail de Akira Kurosawa Les 7 Samouraïs, Ikiru ou Rashomon m’inspirent encore », déclare-t-il.
Le film a été monté à Londres et est désormais fin prêt pour parcourir les festivals. La bande-annonce évoque aussi un conte traditionnel mongol mis à l’écran par Marie-Jaoul de Poncheville en 1992 dans Molom. « Je me devais de prendre des risques artistiques pour être fidèle à la genèse du film. Il s’agissait de sortir de notre zone de confort et de pousser les limites à l’extrême », confie d’ailleurs le réalisateur.
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