A la veille de l’ouverture de la session d’automne de la Chambre des représentants le 14 octobre, le parti du Progrès et du socialisme (PPS) est entrain d’étudier les modalités juridiques pour amender l’article 32 du règlement intérieur de la Chambre des représentants qui dispose que le nombre minimal pour constituer un groupe parlementaire est de 20 membres.
Or, lors du scrutin du 7 octobre, le PPS n’a pu décrocher que 12 sièges et est dans l’incapacité de constituer un groupe parlementaire. « Nos députés vont faire le nécessaire pour convaincre les députés des autres formations pour amender cet article et réduire le nombre à 12 membres pour constituer un groupe parlementaire. Il faudra que la Chambre des représentants trouve les modalités juridiques pour le faire », nous confie, Khalid Naciri, membre du bureau politique du PPS.
Pour Naciri, ce chiffre est « arbitraire et ne représente pas la configuration socio-politique du parlement ». « Dans les pays démocratiques, le nombre pour constituer un groupe parlementaire est moins de 20 personnes », explique-il. Et d’ajouter que « le poids électoral ne correspond pas au poids historique du parti qui a un rôle à jouer au parlement avec ses forces de proposition ».
Ce n’est pas la première fois que le parti du livre se trouve dans cette mauvaise posture. A l’issue des élections législatives de 2011, le PPS n’a pu récolter que 18 sièges et était obligé de ramener deux autres députés affiliés respectivement au Front des forces démocratiques (FFD) et au Parti de l’union démocratique (PUD). Une manœuvre qui a été contestée par le PAM et avait créé polémique à la Chambre des représentants.
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