-TelQuel.ma : La victoire du PJD était-elle attendue ?
-Najib Boulif : Nous étions confiants que les Marocains allaient nous donner un deuxième mandat. À ce niveau, il n’y avait pas de doute malgré un certain nombre de pratiques irrégulières qui ont eu lieu au cours des trois derniers mois. Mais il fallait passer outre. Un deuxième quinquennat s’avère pour nous nécessaire pour poursuivre les chantiers entamés et mettre en œuvre ceux que l’on a pas pu enclencher au cours des cinq dernières années. Nous ne doutions pas qu’on allait être les premiers. Sur les 5 sièges de la ville de Tanger, le PJD a remporté 3. Le PAM et l’UC ont raflé les deux autres sièges. On a eu plus de 60.000 voix sur la ville de Tanger, ce qui est un record en soi.
-Quels sont les chantiers qui restent encore à mener pour le PJD ?
– Nous restons dans la continuité du travail fait par le gouvernement au cours du précédent mandat. Il s’agit notamment des réformes de la retraite et de la caisse de compensation. Aussi, nous allons poursuivre le chantier des grands équilibres macroéconomiques. Parmi les grandes priorités figurent également l’éducation nationale, la santé et l’emploi. Nous comptons aussi mettre le point sur la gouvernance et la lutte contre la corruption.
– Que pensez-vous de la montée du PAM au détriment des autres partis politiques historiques ?
-Effectivement, le PAM a pu gratter des voix au détriment des autres partis politiques qui d’ailleurs doivent en tirer la leçon. On reste quand même étonné des résultats surprenants du PAM. Mais, on ne peut pas dire que le PJD a été victime du PAM parce que nous avons progressé de 20 sièges en 5 ans.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer