La 17e édition du festival Tanjazz touche à sa fin. Durant quatre jours de festivités, le majestueux palais des institutions italiennes a été occupé par des musiciennes d’exception qui nous ont offert du beau, du déjà vu, quelques rimes enchantées et de bonnes vibrations.
Anne Paceo : prologue timide
Anne Paceo “Circles” a inauguré le bal le 22 septembre sur la scène BMCI, le public était peu nombreux mais la performance de la batteuse française a, toutefois, chaviré quelques cœurs passionnés.
Andrea Motis & Joan Chamorro : des reprises à gogo
Elle a 21 ans, mais elle maîtrise parfaitement ses classiques. Pour le concert du 23 septembre, elle a opté pour des reprises de morceaux connus, que ce soit dans le jazz ou la bossa nova. Vai Ninia Tristessa, Besa me mucho ou I will never marry you. Mention spéciale pour le pianiste.
Nina Van Horn : profusion de « Feelings »
La musicienne américaine a réalisé une entrée triomphale sur scène devant une salle presque comble. Nina Van Horn a réussi à émoustiller les ardeurs des plus sages avec ses reprises excentriques des morceaux de l’iconique Nina Simone.
Et si on prenait un selfie ?
Se mettre sens dessus-dessous, un effet Nina Van Horn. Testé et approuvé
Terri Lyne Carrington : the masterpiece
La batteuse américaine a réussi à faire salle comble pour son concert du 24 septembre. Si certains spectateurs ont été bousculés par les solos de batterie, l’appréhension a été vite dissipée par une Terri Lyne Carrington au top de sa forme. Elle a livré une des performances les plus remarquées de la 17e édition du Tanjazz.
Avec sa robe et son cherbil dorés, Jaguar Wright a fait une entrée réussie sur scène. Elle n’a pas manqué de nous raconter sa virée shopping à la médina (classique), avant de passer aux choses sérieuses. Le constat est irrévocable, le public a été conquis par sa sublime voix et ses petites histoires.« C’est les babouches » a lancé Jaguar Wright après une longue standing ovation.
Naïssam Jalal & Rhythms of Resistance : « la mort plutôt que l’humiliation »*
Le concert le plus chargé d’émotion (parfois de tension) est celui de Naïssam Jalal & Rhythms of Resistance. La jeune joueuse de flûte et de naï française d’origine syrienne n’a pas manqué de parler des souffrances de son pays.
*slogan du soulèvement syrien de 2011 et titre du prochain album du groupe qui sort en novembre
Clap de fin
C’est avec le sourire que le public (moins nombreux que l’édition précédente) est reparti.
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