La commission électorale gabonaise (Cénap) a validé mercredi la réélection pour un deuxième septennat d’Ali Bongo Ondimba devant l’opposant Jean Ping, après des heures d’atermoiement face aux soupçons de fraude et aux craintes de violences post-électorales.
Le ministre de l’Intérieur est désormais le seul habilité à proclamer légalement à la télévision les résultats officiels provisoires du scrutin à un tour de samedi. Les membres de la Commission se sont prononcés à bulletin secret sur des procès-verbaux contestés par l’opposition.
« L’opposition s’est abstenue », a précisé l’un de ses délégués, dénonçant un « passage en force ».
Les délégués de M. Ping contestent les résultats dans une des neuf provinces du pays, le Haut-Ogooué, fief de l’ethnie Téké des Bongo.
M. Bongo obtiendrait dans cette province 95,46% des suffrages, avec une participation de 99,93% pour 71.714 inscrits, d’après le procès-verbal qui devait servir de base au débat et auquel l’AFP a eu accès en début de réunion.
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