Qui ne s’est jamais retrouvé dans une salle d’attente d’un médecin avec pour meilleur ami son smartphone ? Le laboratoire Kaspersky, le géant mondial de la cybersécurité a publié mercredi 17 août une étude sur les addictions au smartphone. A cette occasion, il a démontré qu’il se passait seulement 44 secondes en moyenne entre deux consultations de smartphone, chez un patient. Plus généralement, il ressort de cette étude que les hommes sont trois fois plus accrocs à leur téléphone dernier cri, que les femmes.
Prêts à assumer son addiction ?
C’est dur pour quiconque d’assumer sa propre addiction aux smartphones. Preuve en est, l’étude publiée par Kaspersky Lab explique que les participants avaient « largement surévalué » le temps qu’ils pensaient avoir attendu avant de s’emparer à nouveau de leur smartphones. La majorité a surévalué ce temps et répondu « entre deux et trois minutes », explique l’étude. Et de préciser « soit 3 fois plus de temps pour les femmes et 6 fois plus pour les hommes, montrant le fossé qui sépare la perception du comportement réel. »
Consultation accrue = stress aigu
Comme on pouvait s’en douter, l’addiction au smartphone est un facteur de stress conséquent chez l’être humain. Selon le laboratoire, cela peut développer une anxiété sociale importante. « Consulter notre smartphone est devenu un réflexe lorsque nous nous retrouvons seuls. Le moment d’attente subie prend une toute autre dimension », explique ainsi l’étude. Et de détailler : « l’immédiateté des informations et des interactions offertes par ces appareils intelligents en font des compagnons digitaux qui nous relient au monde extérieur, et non plus de simples équipements technologiques. »
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