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Mohamed Ziane. Crédit : Yassine Toumi
Mohamed Ziane, Premier secrétaire du Parti marocain libéral (PML)
Fan « de harpe et de piano »
L’ancien ministre des droits de l’Homme aime le nord. Et ce n’est pas juste par ce qu’il est rifain. « En Méditerranée, je me sens dans l’air de la civilisation où calme et sérénité règnent. Pas comme l’Atlantique : un océan froid, glacial, brutal », lâche-t-il, lyrique. Poétique, Ziane l’est aussi, de par ses goûts musicaux. Il affirme écouter « de la harpe et du piano » et prétend même savoir jouer de la guitare « un petit peu ». Et tout en écoutant de la harpe, l’avocat avoue ne pas trop se casser la tête avec des lectures trop intellos, auxquelles il préfère « des ouvrages de blague, de fiction, de science-fiction. Pas de bouquins qui nécessitent des efforts de réflexion ». Côté sport, Ziane a des efforts à faire. « Je n’en pratique malheureusement pas », admet-il, avant de se reprendre : « Ah si, un peu de piscine ».
Moncef Belkhayat, ancien ministre de la Jeunesse et des sports (RNI)
Khona ibérique
Khoya Moncef passe ses vacances en Espagne, et il l’assume : « En termes de liberté, ça n’a rien à voir. Là-bas au moins, on est sûr de ne pas être surveillé ou enregistré, et d’être victime de populisme et de démagogie ». En plus du vent de liberté qu’inspire la péninsule ibérique, le conseiller régional pense que passer ses vacances en Espagne est « un bon compromis, aussi bien au niveau géographique qu’au niveau financier », car un séjour chez nos voisins « revient 30% moins cher qu’ici ». Et tout en traversant la Méditerranée, Moncef Belkhayat emporte toujours avec lui des magazines nationaux, comme TelQuel et Économie&Entreprise, ses « lectures préférées ». Côté musique, l’ancien ministre étonne : « J’écoute de la Deep House. C’est ce qui me relaxe ». Un DJ préféré ? « Personne, même si j’ai un faible pour les DJ d’Ibiza », répond celui qui aime, comme autre moyen de décompresser, jouer au golf : « Là où je suis en Espagne, il y a 30 golfs différents. Mon défi c’est d’en faire un tous les jours ».
Mehdi Bensaïd, député à la Chambre des représentants (PAM)
Sérieux, même les pieds dans l’eau
En bon premier de la classe, le président de la commission des Affaires étrangères au Parlement révise toujours ses cours, même en vacances. « Ma lecture du moment est « l’Ordre du monde » de Henry Kissinger. Sinon, j’apporte toujours avec moi des revues telles que Diplomatie, Zamane, Dine wa Dunia, La Dépêche et TelQuel », affirme celui qui dit préférer la mer à la montagne, si possible « dans le nord ». Et sur la route, Mehdi Bensaid doit se plier aux charmes de la paternité puisqu’ « en ce moment avec (sa) petite fille, c’est surtout des musiques pour enfants », que le jeune député doit entendre. Même si, de temps en temps, il se plaît à écouter ses morceaux préférés avec sa petite fille, âgée d’à-peine un an : « O Sole Mio » du ténor italien Luciano Pavarotti et Brian Adams. Passée la parenthèse affective, Bensaïd se remet « de temps à autre à un sport de combat pour décompresser et quand l’occasion se présente, il joue une partie de football ».
Mehdi Mezouari, député à la chambre des représentants (USFP)
La politique en livres de chevet
L’élu de Mohammedia insiste sur le fait qu’il met un point d’honneur à passer ses vacances au Maroc. Pour lui, « c’est Marrakech », et c’est « surtout avec la famille ». Cet inconditionnel de la ville ocre tient à préserver ses habitudes, d’autant plus qu’il affirme que ses vacances ne durent pas plus de « trois, quatre jours ». Un court laps de temps qu’il utilise pour « récupérer le manque de lecture », admet-il. Pour se justifier, cet amoureux des ouvrages politiques avoue ne pas avoir encore terminé un livre de l’ancien premier ministre français Pierre Mauroy, pourtant « acheté il y a un an et demi ». Et pour faire face à la frénétique vie d’homme politique, Mehdi Mezouari se permet des instants plus « chill », comme lorsqu’il écoute Fayrouz, ou ses morceaux de blues préférés. Toutefois, le député ne cache pas ses carences : « cela fait une année que je n’ai pas joué au tennis », avoue-t-il.
Amina Maelainine, député à la chambre des représentants (PJD)
Tiznit, Al Hoceima et le tarab
La jeune louve du PJD aime passer des moments en famille lorsque l’occasion se présente. Surtout que le travail de député à Rabat l’empêche de voir régulièrement ses proches résidant à Tiznit, sa ville natale. Mais à part Tiznit, Amina Maelainine loue de temps à autre une maison à Al Hoceima, au bord de la Méditerranée. « J’aime les endroits calmes, les plages et les déserts », confie cette descendante de l’emblématique résistant à l’occupation espagnole du Sahara, Cheikh Maelainine. En termes de lecture, la député PJD affirme préférer les biographie et mémoires d’hommes politiques et de chefs d’État. « Je reproche d’ailleurs à nos hommes politiques de ne pas se plier à l’exercice », regrette-t-elle d’ailleurs. L’élu islamo-conservatrice reste tout de même assez… conservatrice en termes de goûts musicaux, admettant apprécier « le tarab, la vieille musique arabe, les grands classiques de Mohamed Abdelwahab, Najat Assaghira ou encore Abdelhalim Hafid ». Mais la mélomane oublie que le sport aussi c’est important. « J’avoue qu’à 36 ans, le seul fait de monter des escaliers peut me couper le souffle », ironise-t-elle.
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