Le conseil des ministres saoudien vient d’augmenter les frais consulaires concernant les visas d’entrée sur le territoire, annonce l’agence saoudienne SPA. Cette décision, adoptée le 8 août, durant le conseil des ministres saoudien, fait partie d’une série de mesures destinées à rééquilibrer le budget de l’État et à rééchelonner les recettes fiscales hors hydrocarbures. La proposition émane des ministères des Finances, de l’économie et de la planification.
Les nouveaux tarifs, qui entreront en vigueur dès début octobre, ont été établis en fonction de la durée du visa. Ainsi, le visa à entrée unique coûtera désormais à 2 000 riyals, soit un peu plus de 5 206 dirhams. « L’État se porte cependant garant de cette taxe pour celui qui effectue pour la première fois le Hajj ou la Omra » explicite l’agence saoudienne.
Pour ce qui est du visa de six mois, il coûte désormais 3 000 riyals, soit 7808 dirhams, alors que le visa d’un an coûte 5 000 riyals, soit 13 014 dirhams. En revanche, le coût du visa de deux ans s’élèvera à 8 000 riyals, soit 20 822 dirhams.
Toutefois, les frais de visa de transit sont de 300 riyals, l’équivalent de 780 dirhams. Ceux qui quittent l’Arabie saoudite par les ports maritimes devront s’acquitter d’un montant de 50 riyals, soit l’équivalent de 130 dirhams.
Le royaume saoudien, qui fait face à l’effondrement des cours du pétrole, adopte des mesures d’austérité après un déficit record, estimé à 100 milliards de dollars. Cette nouvelle décision, qui fait partie d’un énorme plan de restructuration, lancé il y a plusieurs mois déjà, compte bien recouvrer une partie de ses pertes en puisant dans les fonds des pèlerins.
On évalue au nombre de six millions les pèlerins qui arrivent chaque année à la Mecque pour y effectuer le hajj.
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