Lors de la séance d’ouverture de cette conférence internationale organisée en partenariat avec le conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), le 27 juillet, les intervenants ont abordé la façon d’améliorer la relation entre le Maroc et les MDM (Marocains du monde) à travers la régionalisation.

Le ministre des Marocains résident à l’étranger, Anis Birou, a déclaré, lors de l’ouverture de cette conférence que le gouvernement a mis en place « une stratégie pour améliorer la situation des MDM qui consiste à renforcer l’attachement à la patrie et à défendre les droits des MDM et à préserver leurs intérêts dans les pays de résidence ». Des Marocains qui vivent dans plus de 100 pays dans le monde.

Abdellah Boussouf, secrétaire général du CCME, considère que « ces Marocains vivent plus de 100 expérience de régionalisation. On doit bénéficier de leur expertise et leur expérience dans ce domaine », car pour lui, « le facteur humain est plus important que les transferts financiers parce que la construction de la régionalisation et du développement a davantage besoin de l’humain que des ressources financières ».

Pour étayer l’intérêt des marocains, Boussouf a fait savoir que les organisateurs de cette conférence, n’ont pas envoyé d’invitation aux MDM, « mais dès l’annonce de la conférence, ils ont contacté les organisateurs et se sont déplacés avec leurs moyens pour venir assister à cet événement ».

Fouad Hidar, maroco-belge et Premier vice-président du parlement de la région de Bruxelles-Capitale, n’a pas fais dans la langue de bois. Il affirmé qu’«on vit un problème de communication avec les autorités marocaines» par exemple sur le domaine de la diplomatie. « La diplomatie marocaine est faible, à plusieurs reprises, on essaye de mobiliser sur la question du Sahara et on ne trouve même pas de dépliant dans les ambassades et les services consulaires », a-t-il expliqué.

Parlant de la représentativité élective des MDM, Hidar a pointé du doigt  «un problème de confiance entre les MRE et les responsables». Et de s’interroger: « Avez-vous peur de nous? », faisant allusion au fait qu’ils ne sont ni électeurs ni éligible.

Cet événement a connu également la participation du président de la chambre des conseillers, Hakim Benchemach, Mohand Laenser, président de l’association des présidents des régions, et Charki Draiss, ministre délégué à l’intérieur.