Après plus de 20 ans de carrière, Gad Elmaleh a repris le chemin des salles de spectacle pour sa tournée américaine « Oh my Gad ». L’occasion pour l’artiste de se confier à la chaîne d’information France 24, ce 28 juillet.
Assurant vouloir « vivre un rêve américain », Gad Elmaleh y explique ne pas avoir voulu « s’endormir sur ses acquis et se mettre face à un grand défi », celui de proposer un spectacle entièrement en anglais, à un public qui ne le connaissait pas. Avouant ouvertement que le défi qui se présentait devant lui était de taille, l’humoriste confie avoir « eu peur de perdre l’excitation de [ses] débuts ». Selon lui, cette remise à zéro lui redonne peur, tract et appréhension : des sentiments qu’il apprécie.
Interrogé sur la différence entre l’humour américain, européen ou maghrébin, Gad Elmaleh estime pouvoir rire sur les mêmes thématiques, où que l’on se trouve dans le monde sur « certains thèmes universels. » Néanmoins, l’artiste a dû forcément faire une croix sur des jeux de mots ou autres pirouettes linguistiques propres à son pays d’origine ou à la France, où il s’est majoritairement produit ces 20 dernières années. Gad Elmaleh confesse même avoir abordé des thèmes, devant le public américain, qu’il n’aurait jamais abordé en France : « Parfois, parler une autre langue, c’est comme si l’on porter un masque » Et de citer en exemple un sketch sur le port d’armes, qui a tout son sens au pays de l’Oncle Sam.
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