Les services de sécurité marocains ont arrêté le 19 juillet 52 personnes suspectées d’extrémisme et de faire allégeance à Daech, rapporte un communiqué du ministère de l’Intérieur. Ils ont été placées en garde à vue.
Selon le communiqué, « ces opérations préventives ont été menées sur des personnes porteuses de projets terroristes à l’intérieur et à l’extérieur du territoire national ». Le communiqué ne précise pas les lieux de ces différentes arrestations, mais précise juste qu’elles ont été menées le même jour.
« Les suspects utilisaient les réseaux sociaux pour promouvoir l’organisation terroriste et inciter des mineurs à aller combattre dans les zones de conflit. », ajoute le communiqué.
« L’investigation dans les maisons des suspects a permis la saisie de manuels et de documents relatifs à la fabrication d’explosifs, de poisons et aux techniques d’explosion à distance et à l’utilisation des différentes armes à feu », précise le communiqué. Et d’ajouter que « d’autres livres qui permettent de préparer des attentats-suicide et des drapeaux de Daech » ont été également trouvés. De même, « des armes à feu et blanches ainsi qu’une quantité de munitions, des boites contenant des clous et des fils électriques ont été saisis. »
L’une des personnes arrêtées, « disposait de documents relatifs à la fabrication des bombes, des matières d’empoisonnement et aux techniques des guerres des gangs ». « Les enquêtes menées par les services de sûreté nationale ont également révélé que cette personne avait des relations avec des jihadistes à Tindouf et au Sahel », relève le communiqué.
« En plus des zones sensibles, des festivals et des centres de divertissement, ces plans terroristes avortés visaient quelques administrations pénitentiaires et de sûreté nationale », note le ministère. Ces personnes arrêtées « planifiaient, preuves à l’appui, la création d’une wilaya affiliée à Daech. »
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