Bank Al Maghrib (BAM) a rempli son rendez-vous annuel et a présenté le rapport de la supervision bancaire pour l’exercice 2015. La séance, présidée par Lhassane Benhalima, directeur de la supervision bancaire et tenue au siège régional de Casablanca du régulateur le 21 juillet, a été l’occasion de recueillir les chiffres du secteur.
Le représentant de la BAM a dévoilé les derniers chiffres, arrêtés au 14 juillet 2016, du fonds de soutien aux TPME lancé en 2014 par Bank Al-Maghrib, le Groupement professionnel des banques marocaines (GPBM) et la Caisse centrale de garantie (CCG). L’enveloppe budgétaire consacrée à ce fonds est de 3,6 milliards de dirhams pour la période 2015-2017. Cet instrument de financement vise les activités des entreprises estimées viables, mais qui traversent des difficultés, notamment d’ordre conjoncturel.
Au 14 juillet 2016, 268 entreprises ont bénéficié de ce fonds pour un montant global de 1,675 milliard de dirhams. Dans ce budget, les banques ont contribué à hauteur de 1,180 milliard de dirhams. « Ces mesures ont permis la sauvegarde de 24 000 emplois », souligne Lhassane Benhalima, directeur de la supervision bancaire à la BAM.
Les entreprises ayant profité de ce fonds affichent une ventilation par secteurs d’activité qui traduit les besoins en financement. C’est ainsi que le secteur industriel y est représenté à hauteur de 46%. Il est suivi de celui du bâtiment et des travaux publics à 23%, talonné par celui du commerce à 22% et le tertiaire, à hauteur de 9%.
« Aujourd’hui, une vingtaine de dossiers de financement est en examen », confie le directeur de la supervision bancaire. Et d’ajouter : « Maintenant, il nous reste à consommer l’autre moitié de l’enveloppe à notre disposition ».
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer