« C’est catastrophique, vraiment catastrophique », commence par témoigner Hamid, un citoyen marocain qui se trouvait à Nice au moment du carnage qui a fait, selon un premier bilan, 84 victimes, dans cette ville du sud de la France. Alors qu’il se trouvait sur la Promenade des Anglais, lieu où le chauffeur d’un camion a foncé sur la foule, Hamid a eu la chance d’échapper au camion fou. « J’étais à peine à 150 mètres de la tragédie », lâche-t-il, ému.
« Au début, je croyais à une fausse alerte, mais ensuite j’ai vite compris que c’était sérieux », raconte Hamid qui ajoute que « les policiers bousculaient les badauds » pour atteindre le camion fou. « J’ai demandé à un policier ce qui se passait. Il n’arrivait pas à me répondre tellement il était pâle. Je ne savais plus quoi faire, si je devais fuir ou rester sur place », témoigne-t-il. Selon ce dernier, quelques minutes après l’attentat, les policiers ont ordonné à la foule de marcher sur le trottoir. « C’est le désordre, les chaînes d’info n’en parlent toujours pas. J’ai entendu des coups de feu. Je ne sais pas s’ils émanent du chauffeur du camion où bien des policiers qui tentaient de l’abattre. C’est vraiment une “fitna” indescriptible. », soupire-t-il, encore sous le choc.
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