1 – La cause des personnes en situation de handicap:
Le 7 juillet 2015, Abdelilah Benkirane se rend au Parlement pour participer à une séance de questions mensuelles. Ce jour-là, la question traitée par le Parlement est celle du soutien aux personnes handicapées et Benkirane est interrogé sur le peu d’engagement de son gouvernement dans ce domaine. Après avoir admis que son gouvernement « n’a pas réussi à régler ce problème » et affirmé que « l’État n’a pas les moyens de subvenir aux besoins des handicapés », le chef de l’Exécutif eut peine à retenir ses larmes. Une décharge d’émotions sans doute justifiée par le fait que sa propre fille est en situation de handicap.
2- Le soutien au PJD
En mars 2015, Benkirane se rend à D’cheira, une localité située dans la région de Souss-Massa dans le cadre d’un meeting du PJD. Cette fois, c’est la présence massive de partisans du parti de la lampe qui pousse le Chef du gouvernement à verser quelques larmes (à partir de 2:20) avant de déclarer à la foule qu’il n’a « plus besoin de parler car le peuple veut voir des choses concrètes et du travail ».
3- La ferveur syndicale
Nous sommes le 1er mai 2016. Ce jour-là, Abdelilah Benkirane s’adresse aux syndiqués de l’Union nationale travailleur marocain (UNTM, syndicat affilié au PJD) lorsqu’il cède à ses émotions : « Quand j’étais sur la route, l’affection des gens [à son égard, NDLR] m’a beaucoup touché, il y a des enfants, des personnes âgées (…) et moi je suis toujours ici, on ne m’a pas encore vaincu ».
4- La mort de Abdellah Baha
En décembre 2014, Abdelilah Benkirane perd son fidèle bras droit, Abdellah Baha, décédé après s’être fait percuté par un train. Le même mois, lors d’une rencontre organisée par le Mouvement unicité et réforme (MUR, bras idéologique du PJD), le Chef du gouvernement évoque son ami de toujours et déclare : « Sincèrement , je n’ai pas l’envie d’apparaître ému, je veux… » . Le Chef du gouvernement ne parvient pas à terminer sa phrase et se met à pleurer.
5- Les actes terroristes de Médine :
Le 5 juillet, suite à l’attentat terroriste ayant touché la ville de Médine en Arabie saoudite, le Chef du gouvernement a cédé aux larmes lorsqu’il évoque l’événement. Une émotion telle que le journaliste était contraint de conclure les propos du Chef du gouvernement à sa place.
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