Plus d’une trentaine de personnes ont été tuées lundi 27 juin à Moukalla, dans la partie sud du Yémen.
Les attaques ont été cordonnées par les combattants de l’État islamique (EI) -Selon l’agence Reuters à Aden-, faisant un bilan d’environ 38 morts et 24 blessés ; et visaient les forces militaires gouvernementales yéménites. La mise à feu des bombes a eu lieu lorsque les militaires s’apprêtaient à rompre le jeûne.
La première explosion —un attentat suicide— a eu lieu à un checkpoint, à l’ouest de Moukalla. Une voiture piégée a ensuite explosé devant le quartier général des services de renseignement militaires ; enfin, une bombe a été déclenchée quand les militaires allaient rompre le jeûne. « Quarante soldats ont péri dans les attaques; une femme, un enfant et 37 autres personnes ont été blessés », déclarait le responsable de la santé de la province du Hadramout (dont le chef-lieu est Moukalla), Riad al-Jalili, à l’AFP.
La ville était sous contrôle djihadiste – d’Al-Qaïda– pendant un an, jusqu’à sa libération le 24 avril 2016, par les forces gouvernementales yéménites, avec le soutien de la coalition arabe commandée par l’Arabie saoudite. Profitant des conflits entre rebelles chiites et forces gouvernementales yéménites, Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA) et l’État Islamique ont prolongé leur mouvance dans le sud et le sud-est du pays.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer