Le secrétaire général du parti de l’Istiqlal, invité par la fondation “Machroua”, a expliqué lors de son intervention que son parti est un « parti à référentiel islamique ». « Celui qui mène la guerre contre l’islam touche également le parti de l’Istiqlal » a-t-il précisé. Interrogé sur les questions de la liberté sexuelle et de l’égalité en matière d’héritage, Hamid Chabat a répondu : « Je ne vais pas parler des homosexuels, parce qu’on est au mois de ramadan (…) Pour l’héritage, le coran a déjà tranché cette question ».
« L’Istiqlal n’est pas mort »
Faisant allusion au dernier bras de fer survenu entre son parti et le ministère de l’Intérieur, Hamid Chabat est monté une nouvelle fois au créneau : « Notre parti n’est pas mort, et il ne mourra jamais » a-t-il énoncé lors de la conférence. Abdellah Bakkali, porte-parole du parti, avait déjà affirmé au même sujet dans une déclaration à Telquel.ma : « Le PI détient des indices qu’il est attaqué à des fins purement politiques et électoralistes, dont on peut citer la diligence avec laquelle le Conseil constitutionnel a émis des verdicts contre des élus istiqlaliens ».
Vers une renaissance de la Koutla ?
Hamid Chabat s’est également prononcé sur son rapprochement avec le Parti de la justice et du développement (PJD) et le Parti du progressisme et du socialisme (PPS). « L’Istiqlal ne marchera jamais avec une télécommande. Nous refusons la mainmise (…) Aujourd’hui, nous avons besoin de faire renaître la Koutla, et nous travaillons pour cela », explique le secrétaire général du parti. La coordination entre les trois partis a, semble-t-il, déjà été entamée. Selon nos sources, des échanges entre les trois formations politiques auraient pour objectif de coordonner lors des prochaines échéances, notamment les élections partielles à la chambre des conseillers.
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