Bras de fer entre le ministère de l’Éducation nationale et la British International School de Casablanca. Sans nommer l’école, le département de Rachid Belmokhtar a publié le 21 juin un communiqué expliquant qu’il n’a pas autorisé pour l’heure de système d’étude britannique au Maroc.
« Aucun établissement d’enseignement privé n’a été autorisé jusqu’à présent à adopter le système d’enseignement britannique ou à enseigner un programme en langue anglaise autre que le programme national », précise le département de Rachid Belmokhtar. Et de rappeler ensuite que les établissements sont tenus de mentionner sur leurs annonces et affiches, « le numéro et la date de l’autorisation qui leur a été délivrée », tout en veillant à ce que le contenu des publicités soit conforme aux autorisations délivrées par les autorités.
Rétropédalage de la British School
La réaction de la British School n’a pas tardé. Dans un communiqué, l’école annonce l’ajournement de l’ouverture de ses portes pour l’année prochaine, alors même que la communication avait annoncé son lancement pour la prochaine rentrée scolaire. Concernant les raisons, l’établissement se justifie par « le retard de réalisation de certains bâtiments techniques, rendus obligatoires par les normes strictes du British National Curriculum ». Tout en promettant l’ouverture de plusieurs autres campus dans d’autres villes, à l’instar de Rabat et Marrakech où les « investissements sont déjà approuvés », annonce l’école. Au début de l’année, l’établissement avait annoncé être « la première école britannique à s’installer au Maroc », ajoutant que son cursus est conforme au « British National Curriculum qui propose un cadre propice à l’épanouissement et à la formation des élites pour les élèves âgés de 3 à 18 ans ».
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