C’est fait. De source sûre, Telquel.ma apprend que Cartier « vient de rompre sans préavis le contrat la liant à Kenza Bencherki ». Si le marché s’est fait l’écho depuis quelques semaines d’un changement de bénéficiaire de la marque au Maroc, aucune partie n’a voulu le confirmer. Contactée par Telquel.ma, Kenza Bencherki n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. Actuellement, la boutique historique de Cartier, sise rue Aïn Harrouda, affiche des baisses de 20 à 30% sur les prix des articles. De même source, nous apprenons également que : « la maison mère a mis un terme au contrat de représentation sans donner d’explications ».

L’accord entre Bencherki et Cartier prévoyait l’ouverture de nouveaux points de vente à Casablanca, dont une boutique au sein de l’établissement hôtelier, Hyatt Regency. Les offres n’ont pas été retenues par la maison mère. « Pour rejeter l’emplacement au Hyatt Regency, la maison mère reprochait sa proximité avec la place des Nations-Unies, laquelle a été jugée comme un lieu traditionnel de manifestations publiques », indique notre source. Omar Kabbaj, propriétaire de l’hôtel Haytt Regency devrait récupérer la carte Cartier. Une boutique Cartier serait dans le pipe, à l’abri des regards. D’ailleurs, la partie « magasins » de l’hôtel connaît actuellement de grands travaux.

Pour l’heure, selon les informations qui nous sont parvenues, Kenza Bencherki est en pourparlers avec les représentants de la marque Cartier. Les arguments avancés par l’ancienne détentrice de l’enseigne à Casablanca font état des douze années d’investissements injectés dans le projet. Elle estime avoir droit à des réparations financières et des indemnités pour ses vingt-cinq salariés. L’issue de ses négociations déterminera l’opportunité de poursuites judiciaires.