Les militants amazighs se sont déplacés en grand nombre le 8 juin pour saluer le militant amazigh Hamid Ouadouch à sa sortie de la prison Toulal de Meknès. Il a bénéficié de la liberté conditionnelle après dix ans passé sous les verrous. « Avant-hier, une commission de Rabat m’a rendu visite en prison. Elle voulait tout savoir sur mon parcours, mais je ne savais pas alors que j’allais être libéré » nous explique Hamid Ouadouch.
Arrêté suite à l’assassinat d’un étudiant basiste suite à de violents affrontements qu’a connus la faculté de droit de Meknès (Université Moulay Ismaïl) en 2007, Ouadouch a été condamné à 10 ans de prison ferme pour « coups et blessures à l’arme blanche entraînant la mort » en 2009.
L’homme de 38 ans est de retour dans son village à Amellagou, situé dans la province d’Errachidia, comme l’énonce les conditions de sa liberté conditionnelle. « Je ne dois pas sortir du village sans prévenir les autorités » explique-t-il. Il devra attendre jusqu’au 22 avril 2017 pour pouvoir se déplacer librement. D’ici là, il compte obtenir sa licence en études amazighes.
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