1893 cas de triche ont été enregistrés depuis mardi 7 juin, première journée des examens du baccalauréat au titre de la session de juin 2016, précise le ministère de l’Éducation nationale de la formation professionnelle, cité par MAP, ajoutant que les cellules locales, provinciales et centrales de veille et de suivi ont arrêté deux personnes impliquées dans des opérations de fuite des épreuves ou de diffusion des corrigés des sujets du baccalauréat sur des groupes restreints ou les réseaux sociaux.

Dans la région Rabat-Salé-Kénitra seulement, 332 cas de triche ont été enregistrés durant le premier jour de l’examen national, dont 279 cas de tricherie par téléphone portable et le reste par des moyens traditionnels (documents, cours retranscrits sur papier). Au niveau de l’oriental, 127 cas de fraude ont été enregistrés durant le premier et le deuxième jour de l’examen, a indiqué l’Académie régionale de l’Éducation et la formation (AREF) dans un communiqué rapporté par la MAP.

Le ministère avait prévu une série de dispositions contre les fraudes au baccalauréat, les mesures prises concernaient le «renforcement des mécanismes de sécurisation des centres d’impression», à travers l’interdiction de l’utilisation de «moyens de communication» lors de l’impression des épreuves, et l’équipement des lieux de caméras. Les documents seront ensuite transportés vers les centres d’examen sous escorte policière. Le ministère a également créé une cellule nationale et des cellules régionales et provinciales chargées de surveiller les examens qui pourraient circuler sur Internet.

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