Dans un communiqué daté du 20 avril, relayé par l’agence EFE , le ministère espagnol de l’Intérieur a annoncé avoir pour «priorité absolue», l’installation d’une «frontière intelligente aux abords du préside marocain de Melilla». Par «frontières intelligentes», comprenez : un programme d’enregistrement des voyageurs européens, qui simplifiera la vie des personnes se déplaçant régulièrement au sein de l’espace Schengen, en plus des frontières réservées aux migrants qui demandent l’exil. Ainsi, les Européens feront file à part avec les migrants, via la technologie biométrique.
Le directeur général de la police espagnole Ingnacio Cosido a, notamment, annoncé à ce sujet une mise en fonction de ce nouveau type de frontières dès 2017. Ce dernier a confié vouloir garantir «une meilleure sécurité avec tous les melilliens», indique EFE. Dans un premier temps, Cosido a déclaré que ces installations, comprenant un coût estimé entre 60 et 70 millions de dirhams selon EFE, se feront sur les postes de Beni-Enzar et Farhana.
Dans son rapport 2016, rendu public début avril, l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne (FRONTEX) a souligné les efforts du Maroc en matière de lutte contre l’immigration illégale. «À la suite des mesures de surveillance accrues des deux côtés des frontières, le flux de la migration irrégulière via Sebta et Melilia reste à un niveau bas», notait ainsi le rapport.
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