La balance commerciale démarre l’année sur une mauvaise note. Le déficit s’est aggravé à 21 milliards de dirhams au terme des deux premiers mois de 2016. Il s’est creusé de deux milliards de dirhams par rapport à la même période une année auparavant. Cette situation s’explique par une progression des importations plus importante que celle des exportations. Malgré la régression des produits énergétiques de 1,9 milliard de dirhams, les achats à l’étranger du Maroc se sont accrus de 4,3% à 57 milliards. Cette hausse est imputable à l’augmentation des achats de biens d’équipement, de produits finis de consommation et de produits alimentaires. De leur côté, les exportations ressortent à 36 milliards de dirhams à fin février. Il s’agit là d’une augmentation confinée à seulement 1,2% par rapport à février 2015.
Les IDE à la traîne
Pour ce qui est des flux financiers, les recettes MRE se sont stabilisées à 9,3 milliards de dirhams. Les recettes touristiques ont enregistré pour leur part une petite hausse de 1,1% par rapport à fin 2015 pour ressortir à 7,4 milliards de dirhams. Le flux des investissements directs étrangers (IDE) enregistre, quant à eux, un léger recul de 1,1% à 3,9 milliards de dirhams. Cette baisse est due à une hausse des dépenses plus importante que celle des recettes.
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