10,18 millions, c’est le nombre de touristes qu’a reçu le royaume en 2015, en baisse de 1 % par rapport à 2014. Parmi eux, 5 millions de MRE, soit une hausse de 3,7 %. Quant aux arrivées des touristes étrangers, elles ont chuté de 5,3 %. Cette baisse s’explique par le recul du premier marché émetteur, la France. Ainsi, selon les statistiques communiquées par l’OT, seuls 3,3 millions de touristes français se sont rendus au Maroc en 2015, ce qui représente une baisse de 5 %. L’Italie ne fait pas mieux d’ailleurs avec quelque 400 000 touristes (-5%).
No money
Selon les résultats – provisoires – de l’Office des changes, l’activité touristique n’a généré que 58,6 milliards, contre 59,3 milliards en 2014. Soit une baisse de 1,4 %. Autre indicateur de taille : les nuitées, qui ont périclité de 6,3 % en comparaison avec l’année 2014. Marrakech et Agadir, les deux premières destinations touristiques, ont enregistré des baisses de 7 %, selon les statistiques de l’Observatoire du tourisme.
Haddad plus optimiste pour 2016
« Le résultat aurait pu être plus grave au vu des événements qui se sont produits en 2014 et 2015 », explique Lahcen Haddad. Assassinat d’un guide français en Algérie, attentats en Tunisie, attentats de Charlie Hebdo… Autant d’événements qui ont nourri « amalgame et incompréhension » au sein de nos marchés émetteurs, principalement la France. « Notre travail a constitué à multiplier les actions pour véhiculer l’image d’un Maroc ouvert, tolérant et soucieux de la sécurité de ses touristes et de ses citoyens », poursuit le ministre du Tourisme.
Le Maroc fera-t-il mieux en 2016 ? « Des signes positifs nous permettent d’être optimistes ». Des signes renvoyés principalement par les touristes allemands et britanniques, dont le nombre monte en flèche. Rien que le Royaume-Uni a fourni au Maroc 660 000, soit +44 % par rapport à 2010. « Il faut dire que la destination Maroc a atteint un niveau de maturité auprès du marché français, ce qui nous pousse à aller vers d’autres canaux en adaptant nos offres aux besoins de nos nouveaux marchés », analyse Haddad, qui lorgne désormais la Chine, la Russie et la Pologne.
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