Qu’il s’agisse du côté rouge ou bleu, il faut que la majorité des délégués soutienne le candidat pour que celui-ci puisse être investi lors des conventions nationales de juillet. Si l’on considère que du côté républicain, cette majorité s’élève à 1.236 délégués et du côté démocrate à 2.382, on comprend mieux l’importance de ce « super mardi ». Pas moins de 24 et de 21% des délégués au total seront respectivement distribués en cette seule journée.
Du côté démocrate, 11 Etats sont aujourd’hui concernés. Des trois candidats de départ (l’ex-gouverneur du Maryland, Martin O’Malley, a abandonné la course il y a un mois), il n’en reste plus que deux. Les Américains devront choisir entre l’ex-secrétaire d’Etat, Hilary Clinton, et le sénateur du Vermont, Bernie Sanders. La première, avec une avance de 25 délégués sur son concurrent, est la favorite des scrutins actuels. Les sondages réalisés dans les Etats du « Super Tuesday », prévoient également la victoire d’Hilary Clinton dans 10 sur ces 11 Etats, mais pour le moment, rien n’est sûr.
Du côté républicain, ce seront 13 Etats qui se rendront aux urnes aujourd’hui. Ici, le choix de candidats reste plus large. Sur les 12 candidats ayant relevé le défi de mener campagne aux Etats-Unis, seuls cinq continuent de faire partie de la course présidentielle. Il y a tout devant, l’homme d’affaire Donald Trump, qui crée le buzz depuis le début de sa campagne électorale. Les sénateurs du Texas et de Floride, Ted Cruz et Marco Rubio, le suivent en ex-aequo avec 17 délégués chacun. Le gouverneur de l’Ohio, John Kansisch, et le neurochirurgien retraité, Ben Carson, sont pour le moment les deux candidats à la traine, avec respectivement six et quatre délégués.
Après ce « Super Tuesday », il reste encore 41 Etats qui auront à organiser des élections primaires avant la fin du mois de juin. Mais par l’important nombre de votes déposés en un seul jour, ce mardi 1er mars représente un point culminant dans la course à la présidence des Etats-Unis. En fin de cette journée, la population américaine pourra se faire une idée plus claire de quel candidat pourra être élu à la tête de la première puissance mondiale, le 8 novembre prochain.
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