Une pétition pour le patient ligoté et brûlé vif dans l'incendie de la clinique Notre Dame

Les enfants et proches de Rachid Joundy se mobilisent pour un contrôle renforcé des cliniques privées et lancent une pétition.

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Le  7 novembre dernier, Rachid Joundy, septuagénaire et architecte de formation est admis à la clinique Notre-Dame de Casablanca pour se reposer après une série d’insomnies. Dans la nuit, l’homme périt dans un incendie qui s’est déclaré dans sa chambre. « Il n’a pas pu échapper, car il avait été entravé par les mains et les pieds à son lit et personne n’est venu à son secours », indique le texte d’une pétition nommée « Justice pour Rachid Joundy, brûlé vif dans une clinique de Casablanca » publiée le 25 février par le Comité de soutien de Rachid Jondy. Depuis sa publication, cette pétition a rassemblé plus de 1 200 signatures.

Le texte rappelle également que «l’horreur dont a été victime feu Rachid Joundy a été qualifié de délit et non de crime et […] la responsabilité de la clinique et de son propriétaire n’est engagée que sur le volet civil de la procédure et non sur le volet pénal ». Un traitement judiciaire qui inquiète le Comité de soutien de Rachid Jondy qui craint « que la clinique ne rouvre comme si de rien n’était ! Nous voulons mobiliser autour de nous pour que cela ne se reproduise plus jamais » indique  Lamia Joundy, fille de la victime. D’autant que le but de cette pétition est de « sensibiliser, d’ouvrir le débat sur la gestion et le contrôle des cliniques » d’après la représentante du Comité de soutien. Celui-ci vise les 5 000 signatures pour cette pétition.

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